Dans un continuum d’individus, les extrémités sont souvent à la marge.....
Mais dans les troubles du comportement alimentaire (TCA) chez les sportifs, certains peuvent vite dériver vers de réelles pathologies « mentales »
❌ Il n’y a pas de « mode d’emploi » ou de « ça ne risque pas de m’arriver »
Car, ceux qui sont touchés par ce phénomène n’était pas consentants...
👉 J’utilise sciemment ici le mot « consentant », car il s’agit bien de quelque chose vers lequel on va tendre « seul »
....et, où nous serons, en quelques sortes notre « propre fossoyeur »
Contrairement à l’imaginaire collectif, les sportifs de haut-niveau ne sont pas les « seuls touchés »
Au rang des 2 plus grandes pathologies rencontrées on retrouve
Les crises de boulimie compulsives
Les critères essentiels la définissant:
2 crises compulsives minimum / semaine
ingestion massive et rapide d’aliments associée à un sentiment de « perte de contrôle » ou de « maintenant c’est trop tard pour aujourd’hui »
Comportements compensatoires tels que
Vomissements
Laxatifs
Hyperactivité physique « palliative »
Jeun consécutif à une crise
Le « bien-être » ou son « estime de soi » influencés de manières excessives par le poids et la forme corporelle, le poids demeurant plus le critère « référence »
L’anorexie mentale
On relève 6 caractéristiques essentielles à l’apparition de cette pathologie:
Une négation, une peur de maintenir ou d’atteindre un dit « poids minimum normal » pour l’âge et la taille
Peur intense et incontrôlable « de devenir obèse », alors que l’indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à la normale et que les personnes sont le plus souvent très « athlétiques »
Perte de poids de plus de 15%, avec un poids inférieur chez l’adulte à un IMC de 18.5 (Normale 18-25)
Déni de la gravité de l’état et l’anarchie de la structuration nutritionnelle.
Aménorrhée chez la femme avec l’absence de menstruations > 3mois
⚠️ Mais, parfois, ces 2 pathologies s’entremêlent et, on retrouve des symptômes de ces dernières chez même personne....
Qui sont les plus touchés...
Initialement les femmes...
Mais les hommes sont de plus en plus concernés.
Les déclencheurs ...
Dans 75% de cas, les personnes touchées ont en commun au moins l’un ou l’une des caractéristiques suivantes....
Ils ont suivi initialement:
Régime hypocalorique draconien
Jeun ou tentative de « jeun intermittent »
Régimes en tout genre (hyper-protidique ou exclusif avec monodiete)...
Stratégie nutritionnelle non encadrée dans la recherche de performance (Low-Carb....)
👉Le tout, évidement, mal équilibré et non suivis par des professionnels de santé
Que faire ❓❓
Le traitement doit être souvent multidisciplinaire......
Diététique
Psychanalytique (estime de soi, manque de confiance…)
Comportemental
Conclusion :
Ce serait facile de pouvoir finir cet article par une solution simple en 3 points 😓...
Mais ce n’est pas le cas ...
De plus, nous nous sommes attardés sur 2 pathologies mais d’autres existent comme l’ortherexie alimentaire que nous traiterons dans une autre publication...
Néanmoins, que faire face à ces déviances auxquelles nous sommes tous de potentielles proies....
Si vous vous reconnaissez d’une certaine façon dans les symptômes cités....
Ne soyez pas honteux...
Tomber dans un piège, cela peut arriver car ils sont, par définition, destinés à cet effet !!!
Accepter votre « état » est le 1er pas vers sa « thérapie »
Faites vous aider, n’ayez aucune crainte du jugement....
❌ Seul l’ignorant s’y aventurerez et vous n’avez que faire de son avis ‼️
Consultez, demandez une aide auprès d’un professionnel de santé en rapport avec le sport, la nutrition sportive ou la préparation mentale.
⚠️ Mais nous insistons LOURDEMENT sur le mot « professionnel » car il n’est pas envisageable dans cette situation de faire appel à des « charlatans » auto-proclamés du milieu !!!
Si vous avez besoin d’aide, contactez nous nous pourrons vous guider de façons anonymes vers des personnes dans le domaine le plus proche de la « thérapie » la plus adaptée à votre état !!
Rappelons enfin que .......
Le comportement alimentaire est au centre de la relation entre l’individu et les aliments.
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