Objectif de l'exercice
Réaliser un exercice équivaut à soutenir une certaine durée par zones physiologiques de Puissance.
Dans cet exercice, nous avions une prévision de 25' à 106% de la Puissance critique, donc proche de VO2
Analyse de la stratégie ventilatoire de l'athlète
Avant la séance, le test de spiromètre nous indique la capacité vitale forcée de l'athlète ainsi que son FEV1, sa capacité d'expiration du maximum de son volume d'air en 1 seconde
On considère que ce dernier peut etre utiliser à 80% de son volume à l'effort sur un athlète avec un système ventilatoire entrainé, mais pour etre conservateur on opte parfois pour 75%
Dans ce cas nous avions:
FEV1: 4,45 L
TV idéal à 75%: 3,34 L
Comme nous le montre cette illustration, 72% de la séance sont effectués avec une fréquence respiratoire supérieure à 40 cycles / minutes
Avec un volume courant supérieur, proche de celui dit "idéal" de l'athlète (ici 3,3L), cette fréquence respiratoire aurait pu etre nettement plus basse, augmentant ainsi la capacité d'extraction musculaire et réduisant le cout énergétique à l'effort
Ce mécanisme naturel lié a l'augmentation légère de la pression partielle ne CO2 permet une meilleure efficeince de l'effet Bohr / Haldane
Conclusion
J'occulte ici totalement l'analyse physiologique de la réponse à l'exercice et des paramètres adaptatifs que j'ai réservé à l'athlète.
Regardons de façons simples ce qu'il ressort des limitations de son système ventilatoire
Avec seulement 1'20 passé à son volume courant idéal, il ne maxime pas sa capacité d'extraction (FEo2) musculaire, et perd ainsi en économie à l'effort (CE)
L'indication d'un entrainement des muscles respiratoire (conscientisatisation coordination, mobilisation et endurance) apparait comme un axe très important d'amélioration de ses performances
On doit donc apprendre à savoir bien inspirer et expirer durant l’effort !