Dans cet article nous allons observer le test HT 20' allure maximale d'un athlète professionnel comparé a ce meme test effectué 3 mois auparavant
Dans l'intervalle, nous avons mis en place un tarvail spécifique sur l'un de ces facteurs discriminants (système ventilatoire) mis en lumière lors du profilage physiologique complet réalisé a la meme période (3 mois avant)
Age : 28 ans
Taille : 176 cm
Poids : 61 kg
Données physiologiques mesurées lors du profilage physiologique complet
(Effectué 48h avant)
VO2 : 82,5 ml/min/kg
Fev1 : 4,68 L
Fev6 : 5,48 L
Rapport: 0,85
Force Inpiratoire (PIF) : 165 CmH2o
Débit inspiratoire : 8,6 L/s
Volume inspiratoire: 5,1
Volume courant idéal ( i TV) sous VT2 (SV2) : 3,93 L
Puissance moyenne 20': 392w
Analyse globale
L'athlète a tenu 87% de sa Vo2 max ce qui est plutôt correct mais qui néanmoins doit etre amélioré pour etre plus en adéquation avec son niveau de performance souhaitée et ses ambitions de sa prochaine saison
3,69 L de volume courant vs 3,93 L qui était son volume courant idéal (i Tv) sous Sv2
Cela ne représente que 92% du volume courant idéal ce qui est une indiquation d'un travail ventilatoire à continuer
Après déja 3 mois de travail en isocapnie, nous allons ajouter un travail en resistance variable des muscles inspiratoires
A titre d'information voici le meme test réalisé 3 mois avant (suite à ce 1er contact, nous avons mis en place un travail d'entrainement ventilatoire en isocapnie ainsi qu'une approche de stratégie ventilatoire)
Système et stratégie Ventilatoire
Extraction Musculaire et chaleur Endogène
Comparatif Avant / Après le travail ventilatoire + stratégie
+ 6,2% de Vo2 moyenne sur le test avec -2 bpm pour une Puissance supérieure de 12,81w soit + 3,39%
Nous observons une baisse de la fréquence ventilatoire (Rf) de 11,72 Bpm soit 24% !
Une Hausse de presque 20% du volume courant avec près de 0,62 L supplémentaire par cycle
La hausse de la Vo2 moyenne est rendue possible malgrè la baisse du volume Total (Ve) gràce à l'augmentation de la capacité d'extraction de l'oxygène au niveau musculaire que l'on peut modéliser sur la fraction d'o2 de l'air expiré (FeO2)
L'amélioration du FeO2 lié à la potentialisation de l'effet Bohr découlant mécaniquement de la baisse de la fréquence ventilatoire de plus de 11 bpm (24%) nous autorise une hausse de la consommation d'oxygène malgré un volume total (Ve) plus bas
Dernier point, nous avions lié l'augmentaiton de la puisance moyenne du test à l'augmentation seule de la Vo2, cependant, elle n'est pas la seule responsable de cette amélioration
En effet, en réduisant la Rf de 11bpm, l'athlète à diminué le cout énergétique du réflexe métabolique ventilatoire (lire ici l'explication de ce mécanisme hautement important)
Conclusion
Le monitoring de ce genre de séance permet de mieux comprendre les changements internes s'opérant à l'effort.
L'analyse de la stratégie de l'athlète durant le test permet également de trouver les facteurs limitants sa performance, et, en faisant évoluer certains paramètres, on peut changer, dans ce cas précis, la puissance moyenne de l'effort.
C'est à dire, sans upgrader de qualités intrinsèques, simplement en modulant la stratégie globale et des systèmes de performance, à savoir en l'occurance, le système ventilatoire, celui responsable de la diffucion de l'oxygène
Evidement, il s'agit d'un exemple d'application immédiate d'un monitoring de séance avec une comparaison des capacités physiologiques après seulement 3 moins d'entrainement en iscocapnie uniquement et un focus de conscientisation sur les volumes ventilatoire
Le but ultime étant bien évidement de faire progresser les paramètres physiologiques dans leur ensemble grâce à l'ajout d'un entrainment à résistances variables des muscles inspiratoires....puis ensuite expiratoire
Une fois ce travail effectué, nous pourrons aborder les stratégies ventilatoires à l'effort dans tous les contextes et domaines d'intensité
Vous voulez savoir plus ?
Contactez moi
Comments